Le pétrole chute alors que Poutine accepte une suspension de 30 jours des frappes sur les installations énergétiques

📉 Le pétrole en baisse après un accord temporaire entre Poutine et Trump

Les marchés pétroliers ont réagi négativement à une annonce qui aurait pu, en d'autres circonstances, faire grimper les prix : un accord de suspension temporaire des frappes sur les infrastructures énergétiques en Ukraine. Le président russe Vladimir Poutine a accepté de stopper les attaques pour 30 jours, suite à une proposition du président américain Donald Trump. Cette décision pourrait, à terme, faciliter un retour du pétrole russe sur les marchés mondiaux, mais pour l’instant, elle a surtout provoqué un léger repli des prix.

📊 Les chiffres du jour : une baisse modérée des cours

• Brent : -0,16 %, à 69,97 $ le baril

• WTI : -0,18 %, à 66,78 $ le baril

🛢 Pourquoi le pétrole baisse malgré une situation tendue ?

Selon les analystes, la diminution des prix s'explique par plusieurs facteurs :

1️⃣ Espoirs d’un cessez-le-feu en UkraineL’accord partiel entre la Russie et l’Ukraine réduit temporairement les risques sur l’offre énergétique, ce qui allège la pression sur les prix du brut. Toutefois, il ne garantit pas une augmentation immédiate des exportations russes, car les sanctions restent en place.

2️⃣ Les tensions commerciales pèsent sur la demandeLes nouvelles barrières tarifaires imposées par les États-Unis au Canada, au Mexique et à la Chine suscitent des craintes de ralentissement économique, ce qui pourrait impacter la demande mondiale de pétrole. Une récession signifierait moins d’activité industrielle et donc une consommation moindre d’énergie.

3️⃣ Attente des décisions de la FedLes investisseurs scrutent la Réserve fédérale américaine, qui devrait annoncer le maintien des taux d’intérêt entre 4,25 % et 4,50 %. Une baisse des taux pourrait soutenir la croissance et donc la demande énergétique, mais pour l’instant, l’incertitude pèse sur les marchés.

🌍 Les tensions géopolitiques toujours en toile de fond

Pendant que l’attention est tournée vers l’Europe de l’Est, le Moyen-Orient continue de faire peser un risque sur l’approvisionnement en pétrole.

🔥 Israël et Gaza : la violence reprendUn récent bombardement israélien a fait plus de 200 victimes à Gaza, mettant fin à un cessez-le-feu fragile. Cette escalade pourrait raviver les inquiétudes sur la sécurité des routes maritimes essentielles au transport du pétrole.

🚢 La menace Houthie en mer RougeTrump a réaffirmé son engagement à frapper les positions des Houthis du Yémen, tout en avertissant que les États-Unis tiendraient l’Iran responsable de toute attaque. Ces tensions affectent directement la navigation pétrolière dans le détroit de Bab el-Mandeb, un passage clé pour l’exportation du brut.

📦 Les stocks de pétrole aux États-Unis : des signaux contrastés

Selon les chiffres de l’American Petroleum Institute (API) :📈 Stocks de brut : +4,59 millions de barils ➡ Indicateur baissier pour le pétrole (excès d’offre)📉 Stocks d’essence : -1,71 million de barils ➡ Moins de carburant disponible, ce qui peut soutenir les prix📉 Stocks de distillats : -2,15 millions de barils

Les données officielles du gouvernement, attendues prochainement, confirmeront ou non ces tendances.

🎯 À surveiller dans les prochains jours

✅ La réaction des marchés au maintien des taux d’intérêt par la Fed✅ L’évolution de la situation en Ukraine et la possibilité d’un véritable cessez-le-feu✅ Les tensions géopolitiques au Moyen-Orient✅ Les chiffres des stocks pétroliers américains

Malgré la légère baisse actuelle, l’avenir du marché pétrolier reste incertain et fortement influencé par la politique mondiale. 🎢