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Le pétrole chute de 8 % alors que la Chine riposte avec des tarifs douaniers sur les États-Unis

🛢️ Choc pétrolier : Les prix chutent de 8 %:


petrole

La tension monte d’un cran sur la scène économique mondiale. Le marché pétrolier vient de subir une violente secousse, avec une chute de près de 8 % des prix du brut ce vendredi. Une glissade brutale qui intervient alors que la Chine réplique aux nouvelles taxes douanières américaines annoncées en début de semaine par Donald Trump.

🌐 Escalade commerciale : la Chine riposte fort

La nouvelle est tombée comme un couperet : Pékin imposera une surtaxe de 34 % sur toutes les importations en provenance des États-Unis, à compter du 10 avril. Une réponse musclée aux tarifs protectionnistes décidés par Trump, qui a porté les barrières douanières américaines à des niveaux historiques — jamais atteints depuis plus de cent ans.

Résultat : les marchés financiers mondiaux ont vacillé. Et le secteur pétrolier a encaissé le choc de plein fouet.

📉 Le pétrole s’effondre

À 12h54 GMT, le Brent, référence européenne, chutait de 5,30 $ (-7,6 %) pour atteindre 64,84 $ le baril. De son côté, le WTI américain s’effondrait de 5,47 $ (-8,2 %) à 61,48 $. Des niveaux que l’on n’avait plus vus depuis la pandémie de 2021.

Les deux benchmarks sont désormais en route pour enregistrer leur pire performance hebdomadaire depuis plus de deux ans.

💬 "Une guerre commerciale sans gagnant"

Les analystes s’accordent : la crainte d’une guerre commerciale mondiale pèse lourd sur les marchés. Pour Ole Hansen, stratégiste matières premières chez Saxo Bank, la situation est claire :

« La riposte chinoise montre que nous sommes entrés dans une guerre commerciale globale. Et dans ce genre de conflit, personne ne sort gagnant. C’est un coup dur pour la croissance mondiale et la demande en énergie. »

🛢️ L’OPEP+ en rajoute une couche

Comme si cela ne suffisait pas, l’OPEP+ a aussi contribué à la pression baissière. Le cartel pétrolier, accompagné de ses partenaires, a surpris les marchés en accélérant son plan d’augmentation de production. Le groupe prévoit désormais de réinjecter 411 000 barils par jour en mai, bien au-delà des 135 000 bpj initialement annoncés.

Une décision qui, selon certains analystes, tombe au pire moment.

« Le timing est tout simplement incroyable », a réagi un trader du marché londonien.

⚠️ Des politiques qui alimentent l’inflation ?

Fait notable : les importations de pétrole, de gaz naturel et de produits raffinés ont été épargnées par les droits de douane américains. Mais cela n’empêche pas les inquiétudes : les tensions commerciales actuelles pourraient alimenter l’inflation, ralentir la croissance et miner la stabilité des marchés mondiaux.

🧮 Goldman Sachs révise ses prévisions à la baisse

La célèbre banque Goldman Sachs n’a pas tardé à réagir. Elle a abaissé ses prévisions de prix pour décembre 2025, fixant désormais ses objectifs à 66 $ pour le Brent et 62 $ pour le WTI, soit 5 $ de moins qu’annoncé précédemment.

« Les risques sont orientés à la baisse pour nos projections de prix, en particulier à l’horizon 2026, avec une combinaison de menace de récession et de hausse de l’offre, notamment de l’OPEP+ », a précisé Daan Struyven, directeur de la recherche pétrole chez Goldman Sachs.

📌 En résumé :

  • Le pétrole chute de près de 8 %, au plus bas depuis 2021.

  • La Chine impose des droits de douane de 34 % sur les produits américains.

  • L’OPEP+ augmente sa production bien plus que prévu.

  • Les prévisions des grandes banques sont revues à la baisse.

  • L’inflation et les tensions géopolitiques pèsent lourdement sur les marchés.

L’or noir traverse une zone de turbulences. Entre politiques protectionnistes, escalade géopolitique et ajustements stratégiques de production, l’avenir du pétrole s’annonce incertain. Et avec lui, une économie mondiale qui retient son souffle.

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