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Le pétrole monte alors qu'Israël dénonce une violation du cessez-le-feu et que l'OPEP+ retarde sa réunion



Petrole

Les prix du pétrole augmentent : entre tensions au Moyen-Orient et report de la réunion de l’OPEP+

Les marchés pétroliers connaissent une hausse significative alors que les tensions au Moyen-Orient s’intensifient et que l’OPEP+ décide de reporter une réunion clé. Ces deux facteurs combinés alimentent l’incertitude, renforçant les prix du pétrole.


Contexte géopolitique : le cessez-le-feu fragilisé

Le conflit entre Israël et le Hezbollah libanais s’est ravivé après qu’Israël a dénoncé une violation du cessez-le-feu en vigueur. Des « suspects » auraient pénétré dans des zones du sud, déclenchant des frappes israéliennes. Ce cessez-le-feu, qui avait pour but de permettre aux habitants de retourner dans les zones dévastées après 14 mois de combats, semble désormais compromis.

Bien que ce conflit n’ait pas encore affecté directement l’approvisionnement pétrolier, la région reste une zone névralgique de la production mondiale de pétrole. Ces tensions créent une prime de risque sur le marché, poussant les prix à la hausse.


L’OPEP+ reporte sa réunion : quel impact sur les marchés ?

Le report de la réunion de l’OPEP+, initialement prévue pour le 1er décembre, a également contribué à soutenir les prix. Ce groupe, qui regroupe les principaux pays exportateurs de pétrole et leurs alliés, représente près de la moitié de la production mondiale. La réunion, désormais fixée au 5 décembre, devrait permettre de discuter d’un éventuel ajustement des quotas de production.

Cependant, la faiblesse persistante de la demande mondiale, notamment en Chine et aux États-Unis, complique les décisions du groupe. Si des réductions de production ont été maintenues pour soutenir les prix, une augmentation progressive reste sur la table, mais pourrait encore être repoussée.


Les chiffres du marché

  • Le Brent a gagné 41 cents (0,6 %) pour atteindre 73,24 dollars le baril.

  • Le WTI a progressé de 35 cents (0,5 %), s’élevant à 69,07 dollars le baril.

Cette augmentation des prix est toutefois atténuée par une demande énergétique mondiale en ralentissement, particulièrement visible aux États-Unis et en Chine, où la croissance des besoins en carburant demeure faible.


Une perspective incertaine

Les stocks d’essence aux États-Unis ont légèrement augmenté (+3,3 millions de barils) contre toute attente, à l’approche des grands déplacements pour les fêtes. Ce facteur, combiné à une demande énergétique mondiale morose, a pesé sur les prix cette année. Résultat : le Brent et le WTI ont tous deux perdu entre 2,5 % et 3 % cette semaine.

Selon Suvro Sarkar, expert à la DBS Bank, les marchés ont en grande partie anticipé ces ajustements. « La vraie question reste de savoir combien de temps ce report durera : un mois, trois mois ou plus ? » souligne-t-il.


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